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Velvet, le premier TGV privé made in France : une révolution pour nos voyages en train ?

Sophie Renassia
Écrit par Sophie Renassia
Publié aujourd'hui
Velvet, le premier TGV privé made in France : une révolution pour nos voyages en train ?
  • 1Une compagnie privée pour répondre à l’explosion de la demande
  • 2TGV privé : comment Velvet veut changer nos voyages ?
  • 3Proxima devient Velvet : une identité qui mêle technologie et douceur
  • 4Le TGV privé Velvet : un projet qui avance à toute vitesse
  • 5Calendrier, villes desservies, réservation… : les infos pratiques

Ce 1ᵉʳ juillet 2025, la toute première compagnie française indépendante de trains à grande vitesse a dévoilé son nom officiel : Velvet. Une nouvelle étape pour ce projet ferroviaire ambitieux, connu depuis juin 2024 sous le nom temporaire de Projet Proxima.

Retiens bien ce nom : avec ses rames aux couleurs vert sapin et lilas, Velvet entend bien bousculer le paysage du TGV dès 2028 ! Objectif : proposer 10 millions de places supplémentaires par an pour répondre à une demande en forte croissance et pallier la saturation de l'offre actuelle.

En facilitant l'accès au train sur des axes très fréquentés (les premières lignes seront lancées entre Paris, Bordeaux, Nantes, Rennes et Angers), cette nouvelle offre pourrait bien contribuer à renforcer le report modal de la voiture vers le rail. Un coup d'accélérateur plus que bienvenu dans le contexte d'urgence climatique actuel. On t'en dit plus !

Une compagnie privée pour répondre à l’explosion de la demande

Pour comprendre la naissance de Velvet (dont le nom de code était jusqu’ici “Projet Proxima”), il faut revenir quelques années en arrière. Depuis 1981, un acteur règne en maître sur la grande vitesse en France : la SNCF. Et le TGV, c’est un peu son bébé. Pendant longtemps, il était tout bonnement impossible pour une autre entreprise de proposer un service concurrent sur nos lignes à grande vitesse.

Mais en 2018, un tournant majeur s’amorce avec le vote de la loi pour un nouveau pacte ferroviaire, qui acte l’ouverture à la concurrence des trains longue distance. Depuis, le paysage du train à grande vitesse en France se diversifie.

Après Trenitalia et ses Frecciarossa sur les lignes Paris-Lyon et Paris-Marseille, une nouvelle étape est donc franchie avec Velvet, première compagnie ferroviaire française indépendante à se lancer sur le marché du TGV.

“L’ouverture à la concurrence progresse en France, et Velvet en est une illustration concrète tout comme la mise en service depuis hier de la première ligne de TER régionale concurrentielle entre Marseille, Toulon et Nice. Je l’ai toujours défendue, d’abord comme Vice-Président de la Région PACA, et aujourd’hui comme Ministre des Transports. Face à une demande ferroviaire en forte croissance, elle permet d’enrichir l’offre, d’optimiser les prix et de proposer une véritable diversité d’expériences de voyage — un enjeu essentiel pour améliorer la qualité de service aux usagers, fil rouge de mon action.” - Philippe Tabarot - Ministre des transports

TGV privé : comment Velvet veut changer nos voyages ?

Derrière ce projet de TGV privé made in France, deux visages bien connus du secteur : Rachel Picard, ex-directrice de SNCF Mobilités, et Timothy Jackson, entrepreneur dans les transports, qui se sont rencontrés il y a 3 ans. Le 6 juin 2024, le grand public entend parler de Proxima pour la première fois avec une levée de fonds d’1 milliard d’euros, dont 850 millions pour commander 12 rames Avelia Horizon auprès d’Alstom. Le reste finance les opérations et la construction d’un atelier de maintenance à Marcheprime (Nouvelle-Aquitaine), géré avec les partenaires Alstom et Lisea. La maintenance sera ainsi assurée pendant 15 ans (une différence majeure avec SNCF voyageurs qui assure elle-même la maintenance de ses trains).

Le nez du Velvet

Le nez du futur train à grande vitesse - © Velvet

Leur ambition ? Répondre à une tension croissante : 15 % des voyageurs potentiels restent déjà à quai faute de places, et cette proportion pourrait grimper à 25 % d’ici 2030 ! VelVet arrive donc avec une offre qui veut à la fois désengorger les lignes existantes et verdir nos trajets (avec, on l’espère, nombre de nouveaux voyageurs qui se détourneront de la voiture et de l’avion au profit du train).

Côté matériel, Velvet ne fait pas les choses à moitié. Les 12 rames commandées à Alstom sont les mêmes que celles du futur TGV M (les rames Avelia Horizon) : des trains à deux niveaux, modulables, sobres en énergie, plus lumineux (fenêtres élargies), et plus spacieux. Mais au-delà de la technologie, c’est l’expérience client qui est au cœur du projet.

Pour le design, les équipes ont élargi leurs horizons au-delà du ferroviaire en puisant leur inspiration dans des secteurs variés : hôtellerie pour l’hospitalité, théâtre et aviation pour le confort des sièges… Mais c'est avant tout le voyageur qui a été mis au centre à chaque étape de la conception : "La méthode Velvet, ça a été d'interroger les utilisateurs pour leur demander directement leur avis", souligne Julien Feré, porte-parole Proxima. Il en résulte une promesse en trois mots : plaisir, simplicité et nouveauté.

Proxima devient Velvet : une identité qui mêle technologie et douceur

Fini Proxima, bienvenue Velvet. Avec ses lettres penchées qui rappellent l’aérodynamisme et le mouvement du train, Velvet évoque à la fois la vitesse (velocity), le velours, et la promesse d’une expérience de voyage plus douce et plus humaine.

© Velvet

© Velvet

Avec cet univers, la compagnie veut se démarquer. Julien Feré, porte-parole Proxima, nous explique : “On a choisi le vert sapin pour la vitesse et la technologie, et le lilas, une couleur inédite dans le ferroviaire, pour le “care” et la douceur, l’attention à l’usager étant au cœur des valeurs Velvet.”

Bref, VelVet se veut reconnaissable au premier regard, en gare comme sur la voie. Les rames reprennent d’ailleurs ces codes : un nez vert sapin qui évoque l’innovation, des voitures majoritairement blanches - un choix écolo malin : plus le véhicule est clair, moins il chauffe au soleil… donc plus les besoins de climatisation diminuent - et un ruban lilas qui défile élégamment comme une onde visuelle lorsque le train est en mouvement.

Rame de train Velvet

Les toutes premières rames Velvet dévoilées à Belfort - © Velvet

Le TGV privé Velvet : un projet qui avance à toute vitesse

En 12 mois, le projet est passé du rêve à la réalité. Après la levée de fonds, la commande de trains et les choix de design, la production a démarré : les voitures passagers sont en fabrication à La Rochelle, une première motrice est déjà visible à Belfort, et l’atelier de maintenance de Marcheprime va bientôt poser sa première pierre.

Pour Tim Jackson, co-fondateur de Velvet :

“Je n’ai jamais vu un projet ferroviaire avancer aussi vite. Nous travaillons main dans la main avec Alstom comme une seule équipe.”

Et pour Alstom, c’est une vitrine technologique et un partenariat stratégique, comme l’a souligné Frédéric Wiscart, président d’Alstom France :

“VelVet, c’est un train à grande vitesse à la pointe, pensé pour le confort et l’accessibilité.”

Calendrier, villes desservies, réservation… : les infos pratiques

Quand seront lancés les TGV VelVet ?

Initialement prévues pour 2027, les premières circulations commerciales devraient plutôt se faire en 2028.

Quelles villes seront desservies ?

Dans un premier temps, la compagnie envisage de desservir uniquement les grands axes Atlantique au départ de Paris Montparnasse, à savoir Nantes, Bordeaux, Rennes et Angers.

Combien coûteront les billets ?

En ce qui concerne l’expérience à bord et les tarifs, on en sait encore assez peu, même si la cofondatrice déclarait il y a peu sur France Inter que leurs trains ne seraient ni low cost ni haut de gamme avec des tarifs adaptés à chacun pour aller chercher une clientèle très large.

Où pourra-t-on réserver les billets ?

Aucune annonce officielle n’a encore été faite mais, comme pour tout nouvel acteur, qui a besoin de se faire connaître, il y a fort à parier que les billets seront réservables sur un maximum de plateformes.

Tu l’auras compris, VelVet pourrait bien changer la donne pour les voyageurs, entre Paris et la façade atlantique d’abord, et plus largement ensuite. En ajoutant 10 millions de places par an là où l’offre est déjà saturée, ce nouvel opérateur TGV privé coche plusieurs cases : plus de places, plus de confort, plus de choix… et une vraie occasion d’accélérer la transition vers le rail !

Alors bien sûr, il faudra attendre 2028 pour juger. Mais face à une canicule qui nous fait frôler les 40°C, l’idée d’un train rapide, confortable, et bien pensé est déjà une excellente nouvelle.

On te tiendra bien sûr au courant des avancées du projet. En attendant, tu peux en découvrir plus sur www.velvet.fr. Pour ne rien rater des actualités ferroviaires (et savoir quand réserver ton premier billet Velvet), rendez-vous un jeudi sur deux dans ta boîte mail :

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